Sous la Surface de la Vie Corporate - Témoignages d'une Génération En Burn Out. ,, Le coût caché du succès d'un salarié-
Introduction:
Nous sommes nombreux à rêver d’une carrière qui nous épanouit, mais combien finissent par s’éteindre dans un environnement toxique ? Harcèlement silencieux, manque de reconnaissance, surcharge de travail… Combien d’entre nous subissent cela chaque jour, en silence, parce que ‘c’est comme ça partout’ ? Et si on osait en parler ?
La carrière professionnelle, l'épanouissement, le succès : ce sont là les aspirations des jeunes diplômés avant qu'ils ne se lancent dans la lutte pour trouver un emploi, qui, en fin de compte, ne correspond que rarement à leurs attentes. Sur LinkedIN, les jeunes explorent, implorent les directeurs, les recruteurs.
En naviguant sur le réseau professionnel LinkedIn, plateforme universelle où les professionnels de différents domaines partagent leurs succès et leurs réalisation, j'ai été frappée par un poste extrêmement troublant. Une jeune femme, ayant obtenu son diplôme il y'a plusieurs année, y exprimait un désespoir impénétrable à cause de son incapacité à trouver une opportunité d'emploi au Maroc. Ce qui a rendu son message d'autant plus poignant, c'est qu'elle annonçait envisage le suicide, et que les publications des autres professionnels de succès sur LinkedIn sont responsables de sa souffrance.
Certes, la jeune fille aurait pu trouver une meilleure solution que de partager une publication aussi pénible, mais nous devrions comprendre que c'est un cri émanant d'une voix opprimée et c'est un appel à l'aide qui révèle une facette tragique de notre époque numérique.
Nous sommes tous, en tant que professionnels, dans une quête persistante de reconnaissance et de validation professionnelle. Nous cherchons la validation de la part de nos proches, nos responsables, nos collègues, ou même de la part des étrangers qui ne nous connaissent qu'à travers nos écrans. Nous oublions très souvent que derrière chaque récrit de réussite, "J'ai le plaisir de vous annoncer que...", se cache un chemin semé d'embûches.
LinkedIN, comme les réseaux sociaux, offrent une plateforme pour partager nos réalisations, nos succès, mais se présentent également comme noyau de sentiment d'échec chez ceux qui ne cessent de lutter pour trouver leur place dans le monde du travail.
Ce désaccord inaperçu entre la réussite qui s'affiche sur les réseaux et la réalité d'un grand nombre de professionnels, notamment les jeunes diplômés, confus, soulève une question fondamentale sur les objectifs derrière nos partages numériques. L'image de soi est aujourd'hui l'élément fondamental de chaque salarié, et de chaque chercheur d'emploi. Elle est soigneusement édifiée et mise en avant. Cependant, il est impératif de se rappeler que chaque parcours professionnel est unique, et que la carrière professionnelle n'est que rarement synonyme réel de bonheur ou d'épanouissement.
La détresse de cette jeune femme devrait être un rappel de la responsabilité énorme qui pèse sur les épaules de chacun de nous, en tant que professionnels des ressources humaines, directeurs, responsables, ou même simples salariés. Nous sommes tous membres d'une communauté professionnelle à travers laquelle nous devrions partager non seulement nos réussites, mais aussi nos échecs, nos luttes et les hésitations qui nous hantent au quotidien, pour rappeler aux jeunes et aux chercheurs d'emploi qu'ils sont soutenus, qu'ils ne sont pas jugés, et que derrière chaque réussite se cachent de nombreux doutes et appréhensions.
Il faudrait rappeler aux jeunes que, le véritable succès n'est nullement dans les chiffres ou dans les longs intitulés des postes, mais dans la capacité à tisser des liens humains, et à se soutenir mutuellement dans les moments difficiles.
L'entraide, une valeur prétendument clé dans le milieu de travail, semble aujourd'hui inexistante. Chaque ressource, désormais souvent désigné par le terme "collaborateur" pour insinuer une relation plus égalitaire, cherche avant tout à se distinguer individuellement. Ce changement d’appellation s'accompagne évidemment d'une mentalité où l'idée de travailler "avec" plutôt que "pour" un supérieur devient primordiale. C'est du moins ce que l'on veut faire croire par les dirigeants des entreprises. Au fond, cette façade d'égalité entre les supérieurs et le reste des employés dissimule des réalités de pouvoir inchangeables, où chacun ne cherche qu'à protéger ses intérêts personnels, tout en maintenant la hiérarchie telle que nous la connaissons. C'est justement de qui rend l'entraide et la collaboration sincère de plus en plus rares, voire inexistantes. Plutôt que de favoriser l'entraide, la dynamique actuelle des entreprises pousse certains à entrer en compétition avec leurs collègues, voire même à leur nuire, dans le but de se prouver, et de se démarquer.
Ce qui rend le monde professionnel, ou "Corporate", encore plus ardu est le décalage entre les attentes et la réalité. Le sujet du milieu professionnel, tel qu'abordé au sein des écoles et des universités, demeure ambigu. Après de nombreuses années d'études, les jeunes diplômés se retrouvent confrontés à des opportunités d'emploi qui ne correspondent aucunement à leurs aspirations. Au Maroc, le système éducatif fait croire que le monde professionnel n'est qu'une simple application des théories étudiées à l'école. Le jeune diplômé marocain se retrouve ainsi face à des emplois qui ne s'alignent ni avec sa formation, ni avec l'idée de carrière qu'il s'était construite. Cela crée une frustration chez lui, le mettant dans une position délicate, sur des charbons ardents, à hésiter quant au meilleur choix pour son avenir.
D'un côté, il se demande s'il doit sauter sur la première opportunité professionnelle qui se présente, par peur de ne plus en trouver d'autres. De l'autre, il hésite à patienter dans l’espoir de décrocher l’opportunité idéale, celle qui correspond à ses aspirations et à son domaine de compétence. Certains envisagent même de quitter le pays pour reprendre leurs études ailleurs, espérant ainsi élargir leurs perspectives ou trouver un meilleur équilibre.
Tous ces éléments contribuent à la création d'un environnement de travail toxique : la frustration de ne pas avoir un emploi correspondant aux attentes, la compétition malsaine entre collègues, et bien d'autres facteurs.
Le sujet des environnements de travail toxiques devient de plus en plus éminent, notamment dans les débats intergénérationnels. Chaque génération a des visions différentes sur ce qui constitue un travail acharné, et sur l'équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Dans cette introduction, nous allons particulièrement nous pencher sur les différences marquées entre les "baby-boomers", qui sont nés entre 1946 et 1964, et la génération Z, nés entre 1997 et 2012. Les perspectives de ces deux groupes quand il s'agit de travail sont radicalement différentes.
La génération des baby-boomers a grandi dans une ère où l'obtention d'un emploi stable était la priorité une. Ceci étant dit, le sacrifice de la vie personnel d'un salarié ou d'un fonctionnaire pour réussir professionnellement était glorifié. Aujourd'hui encore, au Maroc par exemple, il est toujours courant que nos parents, issus des générations plus anciennes, nous orientent vers le secteur public, qui, selon eux, fait preuve de stabilité et de sécurité. Pendant plusieurs décennies, être fonctionnaire a été perçu comme une garantie: emploi à vie, avantages sociaux sûrs, et une retraire assurée. La réussite pour nos parents signifiait ainsi l'obtention d'un poste dans une administration ou une organisation publique.
Avec l'évolution du contexte économique et social, les jeunes issus des générations Y ( millennials) et Z s'orientent désormais vers le secteur privé ou les start-ups. Ils favorisent la flexibilité, les opportunités d'évolution de carrière et salariale rapide qui, selon les jeunes, n'existent point dans le secteur public, et la diversité des projets. Bien que le secteur public offre une certaine sécurité, il est perçu par les dernières générations comme moins innovant, et moins dynamique, avec des perspectives d'évolution plus lentes.
Quant au sujet des environnements de travail, la génération Z grandit dans une époque où les questions de santé mentale et d'équilibre vie privée-vie professionnelle sont omniprésentes. La génération Z a remarqué l'épuisement professionnel chez les générations précédentes, et accorde ainsi une immense importance à la prévention du burnout.
Deloitte Global Millennial Survey (2020) a révélé lors d'une enquête que 50% des membres de la génération Z confirment que la protection de leur bien-être mental est une priorité dans le choix de leur emploi. Les jeunes salariés cherchent désormais des environnement de travail qui leur permettent de prospérer sur le plan personnel en premier lieu, tout en atteignant leurs objectifs professionnels. La génération Z se concentre sur des conditions de travail qui étaient peu, voire même pas discutées auparavant. Leurs exigences sont principalement liées aux conditions de travail, telles que le télétravail. Selon la génération Z, le télétravail permet un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, élimine le temps de trajet épuisant au quotidien, et améliore la productivité des salariés. Selon un sondage effectué par LinkedIN (2021), 72% des membres de la Gen Z perçoivent le télétravail comme un critère déterminant pour le choix d'un employeur. En revanche, uniquement 42% des baby-boomers partagent cet avis.
Ces différences de perceptions entre la génération Z et les baby-boomers créent un fossé intergénérationnel. Les jeunes d'aujourd'hui sont en quête de sens, de flexibilité, et d'épanouissement professionnel sans sacrifier l'épanouissement personnel. Ces jeunes cherchent des environnement de travail permettant de faire preuve de créativité. En outre, d'après un rapport de Harvard Business Review (2021), environ 58% des baby-boomers estiment que les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas prêts à suivre les pas de leurs aînés et sacrifier pour réussir, et qu'ils cherchent beaucoup de flexibilité sans réellement prouver leur engagement. Pour la génération des aînés, le fait de demander plus de bien-être et d'équilibre est plutôt perçue comme de la paresse.
Le sujet des environnements de travail toxiques devient de plus en plus éminent, notamment dans les débats intergénérationnels. Chaque génération a des visions différentes sur ce qui constitue un travail acharné, et sur l'équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Dans cette introduction, nous allons particulièrement nous pencher sur les différences marquées entre les "baby-boomers", qui sont nés entre 1946 et 1964, et la génération Z, nés entre 1997 et 2012. Les perspectives de ces deux groupes quand il s'agit de travail sont radicalement différentes.
La génération des baby-boomers a grandi dans une ère où l'obtention d'un emploi stable était la priorité une. Ceci étant dit, le sacrifice de la vie personnel d'un salarié ou d'un fonctionnaire pour réussir professionnellement était glorifié. Aujourd'hui encore, au Maroc par exemple, il est toujours courant que nos parents, issus des générations plus anciennes, nous orientent vers le secteur public, qui, selon eux, fait preuve de stabilité et de sécurité. Pendant plusieurs décennies, être fonctionnaire a été perçu comme une garantie: emploi à vie, avantages sociaux sûrs, et une retraire assurée. La réussite pour nos parents signifiait ainsi l'obtention d'un poste dans une administration ou une organisation publique.
Avec l'évolution du contexte économique et social, les jeunes issus des générations Y ( millennials) et Z s'orientent désormais vers le secteur privé ou les start-ups. Ils favorisent la flexibilité, les opportunités d'évolution de carrière et salariale rapide qui, selon les jeunes, n'existent point dans le secteur public, et la diversité des projets. Bien que le secteur public offre une certaine sécurité, il est perçu par les dernières générations comme moins innovant, et moins dynamique, avec des perspectives d'évolution plus lentes.
Quant au sujet des environnements de travail, la génération Z grandit dans une époque où les questions de santé mentale et d'équilibre vie privée-vie professionnelle sont omniprésentes. La génération Z a remarqué l'épuisement professionnel chez les générations précédentes, et accorde ainsi une immense importance à la prévention du burnout.
Deloitte Global Millennial Survey (2020) a révélé lors d'une enquête que 50% des membres de la génération Z confirment que la protection de leur bien-être mental est une priorité dans le choix de leur emploi. Les jeunes salariés cherchent désormais des environnement de travail qui leur permettent de prospérer sur le plan personnel en premier lieu, tout en atteignant leurs objectifs professionnels. La génération Z se concentre sur des conditions de travail qui étaient peu, voire même pas discutées auparavant. Leurs exigences sont principalement liées aux conditions de travail, telles que le télétravail. Selon la génération Z, le télétravail permet un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, élimine le temps de trajet épuisant au quotidien, et améliore la productivité des salariés. Selon un sondage effectué par LinkedIN (2021), 72% des membres de la Gen Z perçoivent le télétravail comme un critère déterminant pour le choix d'un employeur. En revanche, uniquement 42% des baby-boomers partagent cet avis.
Ces différences de perceptions entre la génération Z et les baby-boomers créent un fossé intergénérationnel. Les jeunes d'aujourd'hui sont en quête de sens, de flexibilité, et d'épanouissement professionnel sans sacrifier l'épanouissement personnel. Ces jeunes cherchent des environnement de travail permettant de faire preuve de créativité. En outre, d'après un rapport de Harvard Business Review (2021), environ 58% des baby-boomers estiment que les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas prêts à suivre les pas de leurs aînés et sacrifier pour réussir, et qu'ils cherchent beaucoup de flexibilité sans réellement prouver leur engagement. Pour la génération des aînés, le fait de demander plus de bien-être et d'équilibre est plutôt perçue comme de la paresse.
Un environnement de travail toxique, est aujourd'hui caractérisé par du harcèlement, un manque de reconnaissance, ou des pratiques de gestion toxiques et oppressives. Cela a des conséquences désastreuses sur la productivité et la santé mentale de l'employé. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le burnout affecte jusqu'à 75% des travailleurs dans le monde, et cela touche primordialement les jeunes générations qui sont désormais conscientes de l'importance du bien-être.
Dying for a Paycheck, un livre dont le titre frappe fort. Son auteur, Jeffrey Pfeffer, professeur à l'Université de Stanford, exprime que les environnements de travail toxiques causent des millions de décès prématurés chaque années, dus à des maladies liées au surmenage et au stress.
La génération Z affirme que le travail devrait prendre en compte les besoins humains fondamentaux. Pour eux, la carrière ne prime pas sur tout, et ce modèle traditionnel est à réinventer. Ils encouragent ainsi des pratiques managériales bienveillantes et humaines, tout en rejetant la hiérarchie stricte au profit d'un accompagnement plus authentique. Le manager devient ainsi un mentor, qui encourage le développement personnel et professionnel de ses employés, tout en veillant à préserver leur santé mentale.
En revanche, les générations plus âgées trouvent que ces nouvelles attentes sont des exigences excessives. Néanmoins, les études affirment que les entreprises qui adoptent une approche managériale plus humaine et une culture inclusive sont souvent les plus performantes sur le long terme. Dans leur livre The Human Workplace, Jeanne Meister et Kevin Mulcahy mettent en avant des statistiques qui démontrent que les entreprises qui prônent un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle ont un taux de rétention plus élevé, atteignant jusqu'à 50% de moins de turnover.
Maintenant que nous avons exploré ces éléments et les faits qui les entourent, il est essentiel de se pencher sur la notion de toxicité au travail et d’en identifier les caractéristiques clés. La toxicité au travail est liée à des pratiques qui compromettent le bien-être des salariés, tant sur le plan mental que physique. Le manque de reconnaissance, les conflits non résolus, une communication impossible, la surcharge de travail et des attentes utopiques.
Ce type d'environnement toxique engendre un stress chronique, un épuisement professionnel, de l'anxiété, et dans certains cas une détérioration de leur santé physique.
Ayant introduit la toxicité au travail, qu'est-ce qui caractérise un environnement de travail toxique?
Un environnement de travail toxique se caractérise en premier lieu par des comportements abusifs, des collègues, des clients, des supérieurs hiérarchiques. Ces abus peuvent être verbaux, psychologiques ou physiques et impactent directement la confiance et le moral des employés. Selon un rapport de l'Organisation Internationale du Travail, 22% des employés dans le monde ont été victimes de harcèlement moral au travail. En outre, un environnement de travail toxique est un environnement sans reconnaissance. Les employées ne reçoivent ni de feedback constructif, ni de reconnaissance pour les efforts fournis.
Selon l'auteur de Dying for a Paycheck, l'une des raisons principales conduisant les employés au burnout est le manque de reconnaissance, notamment quand il s'agit de milieux plutôt compétitifs. Ensuite, vient le management basé sur l'appréhension, une situation que j'ai vécue moi-même, avec beaucoup d'autoritarisme mais aussi beaucoup d'injustice. Ce type de mauvaise gestion engendre souvent de la frustration et du désengagement chez les employés. Selon une étude réalisée par le Harvard Business Review en 2018, 60% des employés estiment que leur supérieur direct est la source principale du stress au travail.
La surcharge de travail, les horaires excessifs et l'absence d'équilibre entre vie privée et professionnelle sont également des caractéristiques d'un environnement de travail toxique. Ce type d'environnement, selon l'OMS ( World Mental Health Report, 2022), contribue grandement à l'augmentation des taux d'anxiété et de dépression.
5. **Climat de méfiance** : Un manque de transparence dans la prise de décisions, les favoritismes et la désinformation peuvent engendrer un climat de suspicion et de tensions entre collègues.
- **Épuisement professionnel (burnout)** : Selon une enquête de Gallup, environ **23% des employés** mondiaux déclarent se sentir "épuisés très souvent ou toujours" à cause du stress au travail. Cela peut conduire à des arrêts de travail prolongés ou à un désengagement permanent de la part des employés.
- **Turnover élevé** : Les entreprises où règne une culture toxique voient un taux de rotation du personnel nettement supérieur. Une étude de *MIT Sloan* en 2022 a révélé que les entreprises où les employés perçoivent un environnement toxique ont un taux de turnover **10 fois plus élevé** que la moyenne.
- **Baisse de la productivité** : Des recherches de *Harvard Business School* montrent que la toxicité au travail réduit la productivité des employés, car ces derniers se sentent démotivés, stressés, ou trop fatigués pour être efficaces.
### Solutions pour combattre la toxicité au travail :
1. **Promouvoir un leadership bienveillant** : Les entreprises doivent former leurs managers à adopter des pratiques de gestion basées sur l’empathie, la reconnaissance et la communication ouverte.
2. **Mettre en place des mécanismes de feedback** : Les employés doivent avoir la possibilité de s'exprimer librement sur leurs conditions de travail et de proposer des solutions.
3. **Encourager l'équilibre vie professionnelle-vie personnelle** : Les entreprises doivent encourager les politiques de flexibilité (comme le télétravail) et limiter les heures supplémentaires excessives.
Références :
1. Pfeffer, J. (2018). *Dying for a Paycheck*.
2. Gallup (2020). *State of the Global Workplace*.
3. *Harvard Business Review* (2018).
4. Organisation Internationale du Travail (2020). *World Employment and Social Outlook*.
Références :
1. Pfeffer, J. (2018). *Dying for a Paycheck: How Modern Management Harms Employee Health and Company Performance–and What We Can Do About It*. Harper Business.
2. Meister, J. C., & Mulcahy, K. J. (2016). *The Human Workplace: People-Centered Organizational Success*. Basic Books.
Comments
Post a Comment